lundi 9 février 2015



Des murs pour la liberté



 

Alors qu’on fêtait le 25ème anniversaire de la chute du mur de Berlin en 2014, il reste de nombreux murs sur la planète qui divisent, protègent, séparent pour des raisons politiques ou économiques. Pourtant les murs peuvent servir de support pour la liberté, notamment grâce au street art.
C’est le cas de l’afghane Shamsia Hassan qui se bat pour le droit des femmes. Cette jeune femme est née en Iran en 1988, ses parents ayant fuit le régime des Talibans. Elle est retournée en Afghanistan à la fin des années 90 quand les Talibans ont été chassés du pays, ce qui a permis une très relative amélioration du droit des femmes dans le pays. Passionnée par l'art dès son plus jeune âge, elle a pu réaliser ses rêves en suivant des cours d'art contemporrain à l'Université de Kaboul, où elle enseigne maintenant.
Quel est son travail ? Professeur, artiste, révolutionnaire - elle peint essentiellement des graffitis de femmes en burqa bleue dans la rue, la couleur bleue symbolisant la liberté. Les femmes regardent d'ailleurs souvent le ciel, comme pour chercher une issue à travers le voile qu'elles portent. De nombreuses guitares de couleurs très vives, rouges ou violettes le plus souvent, donnent des touches joyeuses à ses oeuvres, qui évoquent la modernité et l'espoir. « D’habitude je peints sur les murs des femmes en burqa avec des formes modernes, je veux parler de leur vie pour trouver un moyen de les sortir de l’ombre, pour leur ouvrir l’esprit, pour apporter des changements positifs, en essayant d’enlever tous les mauvais souvenirs de la guerre de la tête des gens en couvrant les murs tristes de la ville par des couleurs joyeuses. » Par ses oeuvres, elle souhaite ainsi mettre en lumière les souffrances vécues depuis plusieurs décennies par les Afghans, et notamment les femmes, dans une société très conservatrice qui place les femmes en dessous des hommes.
Son message est d'autant plus efficace qu'il est visible par tous : tout le monde peut voir ses oeuvres dans la rue, l'accès à l'art n'est pas réservé qu'aux élites. Dans un pays où la première université n'a ouvert qu'en 1930 et en 1947 pour les femmes, elle souhaite que tout le monde puisse être conscient qu'il reste beaucoup à faire concernant les droits des femmes, personne ne pourra dire : "je n'étais pas au courant". Sa démarche ne concerne pas que les Afghans puisqu'elle expose également dans les ambassades étrangères à Kaboul, dans plusieurs pays comme l'Allemagne, l'Italie, l'Inde et sur le net.
Toutefois, Shamsia Hassan prend de gros risques dans son travail d'artiste engagée. Les artistes du "street art" risquent la prison, son engagement pour le droit des femmes ne plaît pas à tout le monde et c'est sans compter un retour toujours possible des Talibans. Son oeuvre et son travail sont d'autant plus remarquables.


Gabriel Vallejo et Alexandre Mignucci
Sources :
Pêcher mieux pour manger plus !


Une nouvelle vision d'une pêche plus durable et efficace pourrait contribuer à la résolution du problème de la faim dans le monde.



D'ici 2050 nous atteindrons le seuil des 9 milliards d'habitants sur la planète. Pour sustenter toutes ces personnes il faudrait alors exploiter davantage de terres, qui sont de surcroît menacées par l'impact grandissant du réchauffement climatique. Comment allons nous nous sortir de cet épineux problème ?

Si la clé ne se trouve pas sur terre, elle se trouve sûrement dans les océans. En effet en ce qui concerne l'agriculture, le dilemme est de choisir entre sauver la biodiversité et produire de la nourriture. Pour permettre aux cultures de se développer, le sacrifice de l'écosystème présent est souvent nécessaire, à l'instar des forêts ou des prairies pour créer des champs, et il s'agit le plus souvent de monocultures qui appauvrissent la terre. Afin de compenser ce phénomène, on use à outrance des engrais et pesticides, ce qui a pour effet de nous plonger dans un cercle vicieux en détruisant certains organismes indispensables à la régénération des sols tels que les lombrics. A l'inverse, la magie des océans réside dans le fait que préserver la biodiversité est synonyme d'abondance de nourriture. Dans un environnement sain et protégé, les poissons vont avoir tendance à prospérer et se développer. Or de nos jours, en raison de la surpêche intensive les écosystèmes marins s'amenuisent et ont de plus en plus de mal à répondre à la demande croissante mondiales des industries alimentaires. Ce phénomène est amplifié par le gaspillage extrême engendré par des techniques de pêche destructrices comme la pêche au chalut, qui retient dans ses filets des prises qui meurent en vain car non destinées à la consommation.

Il ne s'agit alors plus de pêcher toujours plus mais de pêcher mieux. C'est ce qu'on pourrait appeler la pêche durable, qui s'exprime à travers ce diptyque : l'établissement de quotas et l'adoption de techniques de pêche plus respectueuses de l'écosystème marin. Il a été observé en divers endroits, notamment en Norvège, qu'imposer des limites à la pêche permet le retour des pêcheries (espaces aménagés et dédiés à la pêche), ce qui suppose de connaître les stocks possibles par espèces. Il s'agit ensuite d'exploiter ces stocks avec des techniques de pêche non destructives comme les lignes de traîne, les sennes ou les palangres pélagiques et arrêter totalement la pêche au chalut ou à la drague, qui détruisent les fonds marins et ne favorisent pas la régénération des espèces. Pêchez mieux pour en retirer plus pour tout ceux qui souffriront de la faim.

Plusieurs programmes de pêche durable existent déjà et ont fait leurs preuves. En Somalie, après le tsunami de 2004 plusieurs petits ports de pêche non reliés par les routes qui souffraient déjà de la pauvreté générale du pays ont vu leurs rares sources de revenus balayés par les eaux. Mais grâce au Fond de Développement du Japon, certains villages on pu s équiper d'équipements de pêche de pointe qui permettent notamment un meilleur stockage et donc une réduction notable du gaspillage. Les résultats sont là : les revenus des villages ont augmenté de 20 à 30 % et les familles ont de quoi se nourrir convenablement.

Devant un tel engouement pour cette nouvelle vision de la pêche, plusieurs organismes et instituts de recherche se lancent dans le développement d'une pêche toujours plus durable. Worldfish est l'un de ses instituts et développe des technologies qui permettent l'augmentation de l'aquaculture et d'en maximiser l'impact sur la pauvreté et la faim sans menacer l'environnement. Worldfish s'est notamment impliqué au Bangladesh où 20 millions de personnes souffrent de sous-nutrition. Cela ne devrait plus être le cas. Plus de 20 millions d'étangs seraient exploitables. Le programme CGIAR pourrait permettre d'utiliser ces étangs comme sources locales de revenus et de nourriture.

Le problème de la faim dans le monde, même s'il est global, ne peut vraiment se résoudre qu'à petites échelles, tout comme celui de l'impact néfaste de l'homme sur l'environnement. C'est dans cette vision que s'inscrit la pêche durable et pourrait permettre à plusieurs millions de personnes de manger convenablement.

Gabriel Vallejo and Alexandre Mignucci


Les différentes techniques de pêche :
-> La pêche à la traîne consiste à laisser traîner un appât derrière un bateau en mouvement.
-> La pêche aux sennes, quant à elle, consiste à capturer des poissons à la surface en les encerclant avec un filet. Les palangres pélagiques sont des cordages munis de plusieurs hameçons.




http://www.worldbank.org/en/news/feature/2013/10/09/a-fisheries-project-on-somalia-s-eastern-coast-helps-fight-hunger-and-poverty

vendredi 6 février 2015

Does culture influence on people’s memories about 9/11?

Does culture influence on people’s memories about 9/11?

Jonathan Champagne, Thomas Grousson

The recent opening of the Ground Zero museum forces people to remember 9/11 once again.

On May 15th 2014, the Ground Zero museum, which pays tribute to 9/11 victims, was formally opened.
Even if people need monuments to keep their memories alive, the entire world keeps slights of memories that surface easily. The entire world remembers where they were at the same moment, the entire world remembers what they were doing, the entire world keeps memories of that day. 9/11 impacted most of the people but each of us carries his own memory of that event.

One question that is to be asked is: do people’s origins influence the way they understand and remember 9/11?
Interviews with members of a culturally diverse Centrale Marseille population allowed us to ask them to describe their 9/11-day, what they think and feel about what happened at the moment and how they realized what had happened.  


It cannot be denied that everyone saw the same images and the same atrocity, but we can understand some differences. Take Kristen Hurst who is American, she told us that it was just a thing, that the USA had not faced anything like that before. She told us that it was almost insignificant when compared to the European history with extremely significant wars.
Perhaps some people didn’t completely understand the event because they were thousands of miles away but others deeply understand what happened when they, themselves, also faced a drama in their life for example Yue Xie.

It’s really hard to assimilate one memory to one origin because everyone is different, but what is sure is that people made their own and cultures don’t seem innocent to people’s carrying their memories.

La consommation collaborative: une fabuleuse idée qui révolutionnera notre monde

La consommation collaborative: une fabuleuse idée qui révolutionnera notre monde

Lucie Petitprez, Marcus Vogt

L’explosion de l’économie participative est aujourd’hui en marche, dans de nombreux pays du monde.

La consommation collaborative, mais qu’est-ce donc ? Il s’agit d’un concept global qui consiste à partager, troquer, prêter, commercer, louer, donner et échanger des biens. Le principe paraît être compliqué mais est en réalité vraiment simple et facile à mettre en place : généralement, il suffit de s'inscrire sur un site Internet, sélectionner une offre et profiter du bien collectif mis a disposition.
Cette idée renaît d’un concept déjà très ancien, le troc, marché au cours duquel les protagonistes partageaient ou échangeaient diverses marchandise. Elle fait aujourd’hui partie, selon le magazine TIME, des “10 idées qui vont changer le monde”.

Cette économie participative s’exerce dans beaucoup de domaines divers et variés. En effet, les participants peuvent partager par exemple des objets tels que leurs voitures, maisons, jardins, places de parking mais aussi leurs vêtements, outils, ustensiles de cuisine, etc…
Grâce aux progrès de la technologie, essentiellement d’internet et des réseaux sociaux, la communication entre les différents intéressés est facilitée et connecte les utilisateurs sur une échelle globale, nationale voire mondiale.
L’exemple actuel le plus frappant est la société “Airbnb”. Il s´agit d´une plateforme de services proposant plus de 250.000 logements situés dans 34.000 villes sur un total de 190 pays. Avant leur arrivée dans la ville de leur choix, les participants ont déjà choisi leur logement sur le site et réglé le coût de la location en ligne. Le principe est donc le même qu’une chaîne hôtelière sauf que ce sont des particuliers qui mettent à disposition leurs appartements. C´est une manière très simple et fiable d´éviter des frais d'hébergement élevés des hôtels, tout en garantissant une expérience dans un logement confortable. Depuis son lancement en 2008, plus de 4 millions de personnes ont déja utilisé au moins une fois le service de Airbnb.
Ce site internet est aujourd’hui le plus célèbre en matière d’économie participative en accord avec son époque (connecté sur le web et profitant de la mondialisation des échanges).

En réduisant ce que nous achetons, nous consommons moins et produisons par conséquent moins de déchets. Pourquoi laisser nos objets accumuler de la poussière au grenier lorsqu’on peut rendre service en laissant un voisin en profiter ? Ce partage renforce donc la confiance sociale, fait tomber les barrières de la communication en nous poussant à nous rapprocher des personnes autour de nous et nous permet enfin d’économiser beaucoup d'argent. Alors pourquoi ne pas se lancer ? Identifiez et rassemblez les objets ou outils de votre maison que vous avez laissé à l’abandon et que vous pourriez prêter ou échanger. Recherchez ensuite quelles sont les organisations et les ressources qui sont d’ores et déjà disponibles afin de vous aider à démarrer. N’hésitez plus, vous serez forcément gagnant ! 


Sources (en anglais):







consocollaborative.jpg

« Movember » Wear a mustache and fight cancer!

« Movember »
Wear a mustache and fight cancer!
 Lucie Petitprez and Marcus Vogt

The beginning of the month of November is also the beginning of the global project “Movember” in order to warn men about prostate cancer.

Did you say “Movember”? Movember, a portmanteau from the diminutive “mo” of mustache and the month November, is an annual month-long event when millions of men around the world grow mustaches to raise awareness about men's health issues, notably prostate cancer.

The term “Movember” goes back to one night in 1999 in a pub in Adelaide, South Australia, when a group of young men came up with the idea of growing mustaches for charity in November. Soon after, “Movember” became a nationwide event. Today the Movember Foundation, which was founded in 2004, has already raised $174 million worldwide and has millions of followers around the world in places as far away as South Africa, Europe and North America.

It’s easy to participate in the event: on the first day of “Movember”, the participants, called “Mo Bros”, upload a picture of their shaved faces on « www.movember.com ». During the rest of the month they must grow and groom a mustache to show the world their attachment in fighting cancer. Using the power of the mustache to create conversations about men’s health, the Mo Bros have to raise funds for the foundation. Last but not least, each Mo Bro must behave like a true gentlemen.

According to Movember activist Mark Leruste this “fashionable and social” movement is one of the best ways to raise awareness about prostate cancer. The project’s popularity has grown thanks to the involvement of many celebrities, especially sports stars. In Canada, two hockey teams chose to grow mustaches and changed the names of their teams to “Prostate” and “Testicle”! Many American football players have also joined the cause. Last year, in France, the movement was represented by celebrities like the players of the Racing-Métro 92 or ex-footballer Grégory Coupet.


The famous French engineering school Ecole Centrale Marseille will also participate in the “Movember” movement thanks to the student association CheerUp. This group has two main goals: offering support to cancer patients and raising awareness about cancer. During the month of November, they will focus their activity on the Movember movement and organize special events. An information day about prostate cancer and skin cancer will take place on 18 November when CheerUp members will explain the importance of prevention routines for these taboo illnesses. Their actions will include distributing flyers and organizing an afternoon tea party. All through the month, students are invited to post photos of their own mustaches on the association’s Facebook page and “the most beautiful, most carefully groomed and most liked mustaches” will win prizes. Here is the link to their event:


To conclude, mustaches up, gentlemen!

lundi 2 février 2015

Calais: Between Hope and Frustration

Calais: Between Hope and Frustration

Charlotte FLORY and Nelly EA

The closing of England’s borders forces migrants to stay in Calais.

“This morning, a waitress refused to serve coffee to a Sudanese man and suggested he take a coffee to go. Exasperated, he threw it on her and broke the dishes that were on the bar.” This is the kind of story is becoming common in Calais. Italy does not stop immigrants before they land on its territory anymore and England has closed its borders like never before, so more and more people are stuck in Calais.

Local inhabitants feel both powerless and unsafe. English people no longer seem attracted by northern France because of the gloomy atmosphere created by the growth of violence. Even if 100 additional policemen have been promised to guarantee public safety, the flood of immigrants has led to violence. The number of thefts has increased as immigrants need cell phones to call their families and lights during the night... There are also fights between migrants for clandestine opportunities to cross the Channel.

To reach England, which they see as an Eldorado, immigrants will try anything, like grouping together to attack trucks. Every month 3000 people try to flee this way and this summer, policemen in Calais dedicated 80% of their time to issues linked to migrants. Associations also condemn police violence, saying that “migration is not a crime”.

The impact of this new wave of violence has remained relatively minor - only 7% of registered offences this year are linked to migrants - but the National Front, an extreme right-wing French political party, is taking advantage of the situation to rally people to their cause. Demonstrations are organised by “Sauvons Calais” - a branch of the National Front - during which slogans such as “Kick them out !” or “Migrants : danger, squalor, economic disaster” can be heard. Sometimes the National Front is even joined by neo-nazi groups.

Makeshift camps are set in Calais


Sources :

Le côté obscur de l’or blanc

Le côté obscur de l’or blanc

Anna JOLIVET et Nelly EA


200 millions d’enfants dans le monde sont aujourd’hui concernés par le travail forcé, parfois dans des conditions proches de l’esclavage.

Dans le milieu du textile, les mauvais élèves viennent d’Afrique et d’Asie centrale avec en tête le Bangladesh, l’Ouzbékistan, le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. En Ouzbékistan, un million de personnes sont réquisitionnées chaque année pour la récolte du coton dont plusieurs centaines de milliers d’écoliers âgés de 11 à 18 ans. S’ils refusent d’obtempérer, ils risquent des amendes et de perdre leur place à l’université ; ou leur emploi pour le reste des travailleurs.

La charge de travail - entre 12h et 14h par jour -  liée au manque de ressources entraîne de graves problèmes de santé qui s’ajoutent à la malnutrition fortement présente dans ces régions. Syndicats et conventions collectives demeurent utopiques, et ceux qui dénoncent la réalité s’exposent à des représailles violentes pouvant aller jusqu’à la torture.

De fait, les récoltes sont surveillées par la milice du gouvernement et tout appareil d’enregistrement est banni à proximité des champs en Ouzbékistan, où l’OMT est interdite de séjour et Human Rights Watch a dû fermer ses locaux.

Si l’exploitation des enfants révolte l’opinion publique, la condition des adultes, et en particulier des femmes, n’est guère plus enviable avec des salaires dérisoires, des journées interminables et un travail souvent illégal. Les ouvrières sont habituellement obligées d’accepter ces conditions de travail scandaleuses, écartant ainsi toute possibilité de fonder une famille.

Le secteur du textile représente souvent le meilleur atout économique de ces pays en voie de développement. Toutefois, ces états comptent toujours parmi les plus pauvres du monde : cette situation économique peut s’expliquer par une politique salariale et sociale désastreuse. En plus des conditions de travail indécentes, les salaires minimaux sont peu respectés alors qu’ils se situent en dessous du seuil de pauvreté international.


A ce jour, 217 organisations implantées dans 110 pays luttent pour améliorer les conditions de travail dans le secteur textile - comme Ropa Limpia ou le Réseau pour un Approvisionnement Responsable.

Le commerce responsable a maintenant pris beaucoup d’ampleur et les conditions de fabrication d’un produit représentent un critère d’achat important pour les consommateurs. Cet aspect éthique est donc maintenant massivement pris en compte par les entreprises qui en font un argument de vente : plus de 130 enseignes du textile - comme Burberry, C&A ou Uniqlo - se sont engagées à ne plus utiliser de coton ouzbek.


A l’âge où certains apprennent à lire, d’autres s’épuisent dans les champs de coton 12h par jour



Sources :
http://www.rtve.es/television/20121113/noche-tematica-soy-nino-trabajo/475518.shtml

Los programas de cocina : la receta de la gloria

Los programas de cocina : la receta de la gloria

Anna JOLIVET y Nelly EA

El programa Top Chef de M6 es el más rentable de la historia del canal, con un beneficio de 800 000€ cada semana. Para TF1 también el resultado es espectacular, generando Masterchef 1,5 millones de euros de beneficios.




Ahora, los líderes Top Chef y Masterchef reúnen entre 4 y 6 millones de telespectadores en cada programa. Este éxito atrae a los publicitarios que pagan fortunas para mostrarse a su favorito tipo de público : las amas de casa que son madres de familia, que representan un tercio de la audiencia. Por eso, el 75% de los anuncios durante los programas se refieren a productos agroalimentarios y detergentes, y contribuyen a pagar el coste de producción que se sitúa entre 600 000 y 1 millón de euros.

La otra fuente principal de dinero de esos programas son los productos derivados y las cooperaciones con empresas que venden productos con marca Top Chef, como Auchan o Mir. Esas cooperaciones son fructíferas para los dos lados, o sea que M6 recibe dinero de Mir por ejemplo y esta inversión se convierte en publicidad para Mir, cuya cuota de mercado aumentó del 1,3% en dos años.

Top Chef, Masterchef, Fourchettes et sac à dos, Très très bon, Le Meilleur Pâtissier… La televisión francesa rebosa de programas que tienen un punto en común : la cocina. En efecto, la gastronomía ofrece un largo abanico de oportunidades para hacer la boca agua a los telespectadores. Diferentes tipos existen  para satisfacer a la audiencia más grande posible : concursos entre cocineros profesionales o entre aficionados, entrenamiento de restauradores que necesitan ayuda, escapadas golosas e incluso series humorísticas gastronómicas.

Sin embargo, una receta típica se basa en una mezcla de telerrealidad, de competencia y de cocina más o menos tradicional. Además, casi todos los productores explotan el filón rentable de sus programas de cocina emblemáticos, creando programas derivados con bonus exclusivos, recetas suplementarias, zoom sobre los candidatos más populares, etc. El famoso programa francés Un dîner presque parfait (Una cena casi perfecta) ilustra perfectamente este fenómeno con versiones temáticas, a veces con estrellas famosas - en 2011, el Ministro de Cultura Frédéric Mitterand creó un zumbido participando en este programa.

Ahora, las audiencias de los programas de cocina siguen siendo fuente de orgullo para los canales, pero están en baja. Se puede explicar por el hecho de que esos programas no tienen mucho contenido, como lo dice el crítico Jean-Pierre Coffe : [los concursos de cocina televisivos] "no están en la pedagogía ni en la cultura. Estos programas muestran, pero no cuentan la historia de los productos, sus orígenes o la dietética."

¡ La glotonería rinde bien !



Fuentes :



dimanche 1 février 2015

Più depressi dal 2020 : il mondo è a corto di cioccolato !

Più depressi dal 2020 : il mondo è a corto di cioccolato !

Sophie Lattes et Antoine Combes

La vita non sarà più così « dolce » con la fine del cioccolato. Il consumo di cacao supera di molto la produzione mondiale.


Ti piace il cioccolato ? Pensa a farti delle scorte per il 2020: la più grande paura di golosi e di appassionati di cacao è alle porte.

È ufficiale : la notizia della fine delle riserve di cacao ci arriva dall' l'Organizzazione Mondiale del Cacao. I paesi produttori della fava di cacao, quali il Ghana e la Costa d'Avorio, hanno dichiarato che non sono quasi più in grado di rispondere alla crescente domanda internazionale. In poche parole, oltre a mangiare troppo cioccolato, le piente di cacao in questi paesi soffrono a causa del riscadelmento climatico e della siccità.

La crisi del cacao e’ dovuta principalmente ad un grande aumento del consumo globale : in 10 anni il consumo di questo prodotto e’ aumentato del 30% traducendosi in 4 tonnellate di cacao mangiate nel 2013.

Se si pensa che paesi emergenti come la Cina non consumano il cioccolato come noi Europei, cosa sarebbe se anche questi paesi cominciassero a mangiarlo ?

Abbiamo detto che i principali paesi esportatori di cacao soffrono del riscaldamento globale e va ricordato che una pianta di cacao impiega 10 anni per arrivare a maturazione dopo la semina, si capisce a che punto la situazione puo’ solo peggiorare. La vita non sara’ più cosi’ « dolce » con la fine del cioccolato.

Questa carenza influenzera’ rapidamente la nostra vita di ogni giorno : i prodotti dolciari conterranno meno cioccolato che sara’ sostituito da varianti, come creme a base di nocciola o frutta secca o derivati ; anche le dimensioni delle tavolette di cioccolato saranno ridotte e quelle piu’ grandi conterrano più materie grasse.
Insomma, una cattiva notizia per coloro che amano il cioccolato, quello vero, puro e genuino e una buona notizia per chi come Ferrero produce Nutella da generazioni.

Ma nonostante tutto, il cacao resta sempre in primo piano e lo sara’ anche in occasione dell’Esposizione Universale di Milano nel 2015 (maggio-ottobre 2015).
Infatti, un padiglione sara’ interamente dedicato alla fava di cacao. I visitatori saranno accolti in una struttura che ricorda la giungla tipica delle piantaggioni e potranno scoprire tutte le sfaccettature del cacao, la sua cultura e il suo marketing attraverso un interessante percorso storico-culturale.
Un appuntamento sicuramente da non perdere per tutti gli appassionati di questo buonissimo « oro nero ».



Le fonte :

Construire sa vie plus efficacement

Construire sa vie plus efficacement

Inès Otosaka et Gaspard Charles


Perdre en place pour  gagner en qualité de vie


     La construction de maisons minimalistes, c’est-à-dire de maisons conçues pour une utilisation maximale de la surface disponible, connaît un véritable essor. Ce concept de mini-maison, né aux États-Unis en réaction à la crise immobilière de 2006, vise un public de jeunes actifs souhaitant accéder à la propriété sans souscrire de dettes trop importantes tout en bénéficiant du confort et de la satisfaction de construire sa propre maison.
     En plus d’être une solution aux problèmes de logement, les maisons minimalistes séduisent par la grande personnalisation qu’elles permettent. Les propriétaires peuvent choisir les matériaux mais aussi le design, et ne garder que les parties qu’ils jugent nécessaires à leur utilisation quotidienne. Les économies réalisées sur la construction peuvent permettre d’investir dans des matériaux plus respectueux de l'environnement ou de plus grande qualité.
     Il n’y a pas de définition exacte d’une mini-maison. Elle doit être d’une superficie très réduite par rapport à la superficie moyenne des foyers américains, et les dimensions standards sont souvent limitées à celles d’une remorque. En effet, dans beaucoup d’Etats américains la loi ne considère pas ces maisons comme des habitations mais comme des résidences de voyage qui doivent  pouvoir être déplacées. La mobilité qui en résulte est très appréciée et rejoint l’envie de liberté qui motive beaucoup de gens à franchir le pas vers l’habitat minimaliste.

"N’ayez rien en vos maisons que vous ne sachiez être utile, ou que vous ne pensiez être beau."
 
William Morris

Personnalisation, liberté et respect de la nature

     Jouissant d’une plus grande liberté matérielle, le propriétaire bénéficie ainsi d’une grande liberté de déplacement, ce qui est important dans un contexte où le marché du travail exige une certaine flexibilité géographique. La maison minimaliste s’adapte bien aux exigences de notre époque et ne requiert qu’un modeste terrain.
     Pour ces nombreux adeptes, acquérir ou construire une maison minimaliste représente bien plus que la simple acquisition d’un bien immobilier. Ce souhait s’inscrit dans la poursuite d’un mode de vie recentré sur leurs besoins et le souhait de réduire leur empreinte sur notre planète. Bien qu’une maison de ce type puisse paraître plus contraignante qu’une maison traditionnelle, la réduction de l’espace permet au contraire d’éviter les pertes de temps, les achats inutiles et d’avoir une meilleure qualité de vie.
     En effet, déménager dans une de ces maisons où chaque mètre carré est aménagé avec soin oblige de se débarrasser de tout ce qui est superflu, et de se libérer de la surconsommation. Ce changement s’inscrit dans la recherche d’un mode de vie qui se voudrait plus utilitariste, en maximisant l’espace de vie tout en limitant les équipements qui ne sont que rarement utilisés au quotidien.
     La réduction de l’espace de vie nécessite ainsi une réflexion poussée et un choix conscient du propriétaire pour rendre son habitation plus pratique et mieux adaptée à sa propre utilisation. Ainsi chaque maison minimaliste est unique et reflète la personnalité de son concepteur-propriétaire. Pour certains, construire sa propre maison minimaliste est un premier pas pour mener une vie qui offre plus de place pour se réaliser.



Sources :
Tiny House Living Ideas For Building and Living Well In Less than 400 Square Feet - Ryan Mitchell

The Surprising CIA Torture Report - Declassified

The Surprising CIA Torture Report - Declassified





by Antoine Bourgade and Thomas Laissy




In December 2014 the United States Senate Select Committee on Intelligence released a report describing the CIA’s 13-year-long effort to counter terrorism.



 Water-boarding, sleep deprivation, rectal infusion…


Since the 09/11 attacks, many US government organizations have tried to improve their counter-terrorism programs. To track down and eliminate relevant threats to national security, the CIA used undercover actions and nobody really realized how far they went until now. And without the declassification of the report by the Senate, nobody would have ever known. But there are still some shadowy areas: certain places and names are illegible because they have been redacted from the report.

This report presents evidence that the US government, and particularly the CIA, used brutal and possibly illegal interrogation techniques on detainees. The document describes some of the techniques used by the CIA interrogators, which are often well known because they appear in movies and books: waterboarding, sleep deprivation, rectal infusion, keeping detainees naked and chained, or making them face walls for hours. For CIA director John Brennan “these interrogations helped thwart attack plans and capture terrorists” but he grants that “the Agency made mistakes”.

Most significantly, many Senate Democrats conclude that the program was ineffective and improperly used. Many people still agree that the CIA had to use these interrogation techniques, even if they were cruel. But instead of helping national security and tracking down terrorists, they in fact damaged the reputation of the US government. President Barack Obama added that “the techniques did significant damage to America’s standing in the world and made it harder to pursue our interests with allies and partners.”

If you want to know more about it you can find this report online -- but be forewarned, it’s not for the squeamish!


Source :