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dimanche 1 février 2015

Construire sa vie plus efficacement

Construire sa vie plus efficacement

Inès Otosaka et Gaspard Charles


Perdre en place pour  gagner en qualité de vie


     La construction de maisons minimalistes, c’est-à-dire de maisons conçues pour une utilisation maximale de la surface disponible, connaît un véritable essor. Ce concept de mini-maison, né aux États-Unis en réaction à la crise immobilière de 2006, vise un public de jeunes actifs souhaitant accéder à la propriété sans souscrire de dettes trop importantes tout en bénéficiant du confort et de la satisfaction de construire sa propre maison.
     En plus d’être une solution aux problèmes de logement, les maisons minimalistes séduisent par la grande personnalisation qu’elles permettent. Les propriétaires peuvent choisir les matériaux mais aussi le design, et ne garder que les parties qu’ils jugent nécessaires à leur utilisation quotidienne. Les économies réalisées sur la construction peuvent permettre d’investir dans des matériaux plus respectueux de l'environnement ou de plus grande qualité.
     Il n’y a pas de définition exacte d’une mini-maison. Elle doit être d’une superficie très réduite par rapport à la superficie moyenne des foyers américains, et les dimensions standards sont souvent limitées à celles d’une remorque. En effet, dans beaucoup d’Etats américains la loi ne considère pas ces maisons comme des habitations mais comme des résidences de voyage qui doivent  pouvoir être déplacées. La mobilité qui en résulte est très appréciée et rejoint l’envie de liberté qui motive beaucoup de gens à franchir le pas vers l’habitat minimaliste.

"N’ayez rien en vos maisons que vous ne sachiez être utile, ou que vous ne pensiez être beau."
 
William Morris

Personnalisation, liberté et respect de la nature

     Jouissant d’une plus grande liberté matérielle, le propriétaire bénéficie ainsi d’une grande liberté de déplacement, ce qui est important dans un contexte où le marché du travail exige une certaine flexibilité géographique. La maison minimaliste s’adapte bien aux exigences de notre époque et ne requiert qu’un modeste terrain.
     Pour ces nombreux adeptes, acquérir ou construire une maison minimaliste représente bien plus que la simple acquisition d’un bien immobilier. Ce souhait s’inscrit dans la poursuite d’un mode de vie recentré sur leurs besoins et le souhait de réduire leur empreinte sur notre planète. Bien qu’une maison de ce type puisse paraître plus contraignante qu’une maison traditionnelle, la réduction de l’espace permet au contraire d’éviter les pertes de temps, les achats inutiles et d’avoir une meilleure qualité de vie.
     En effet, déménager dans une de ces maisons où chaque mètre carré est aménagé avec soin oblige de se débarrasser de tout ce qui est superflu, et de se libérer de la surconsommation. Ce changement s’inscrit dans la recherche d’un mode de vie qui se voudrait plus utilitariste, en maximisant l’espace de vie tout en limitant les équipements qui ne sont que rarement utilisés au quotidien.
     La réduction de l’espace de vie nécessite ainsi une réflexion poussée et un choix conscient du propriétaire pour rendre son habitation plus pratique et mieux adaptée à sa propre utilisation. Ainsi chaque maison minimaliste est unique et reflète la personnalité de son concepteur-propriétaire. Pour certains, construire sa propre maison minimaliste est un premier pas pour mener une vie qui offre plus de place pour se réaliser.



Sources :
Tiny House Living Ideas For Building and Living Well In Less than 400 Square Feet - Ryan Mitchell

mercredi 7 janvier 2015

Google Street View : Une porte ouverte sur le monde... Et notre vie privée

Google Street View : Une porte ouverte sur le monde... 
Et notre vie privée

Sophie Lattes et Antoine Combes


L'entreprise américaine ne cesse d'augmenter la qualité de son service Google Street View... Et le montant des amendes pour atteinte à la vie privée

      7 millions d'euros... C'est le montant total qu'avait payé le géant américain Google pour atteinte à la vie privé via son service Google Street View en avril dernier. Il y a quelques jours, une canadienne a reçu deux milles euros de « Big G », qui avait filmé le décolleté de la jeune fille sous un angle gênant. France, Allemagne, États-Unis... : tous ces gouvernements ont imposé des amendes pour non-respect de la vie privée.

« ces plaintes ne découragent pas Google »

      Ce service, crée par Google en 2007, propose de visiter virtuellement des villes entières. Pour cela, il utilise des caméras à 360° montées sur des voitures, les « Google cars », qui sillonnent près de 50 pays dans le monde. Celles-ci filment en continu l'environnement qui les entoure, et donc parfois, la vie privée de certaines personnes, qui n'hésitent pas à porter plainte. L'accusé, en retour, se justifie en disant que parmi la multitude des images proposées par le service Street View, on ne peut reconnaître un particulier. De même, le fait d'être en extérieur justifierait selon eux le fait d'afficher sciemment sa vie privée. Mais devant le fait que ces données sont stockées pour une période indéterminée pouvant être extrêmement longue et la possibilité pour l'internaute de zoomer en améliorant la définition de l'image, les arguments de Google ne suffisent pas.

 Ce service, crée par Google en 2007, propose de visiter virtuellement des villes

      Néanmoins, ces plaintes ne découragent pas Google. La qualité du service Google Street View
ne cesse d'augmenter ! En plus d'un voyage dans l'espace, il offre maintenant un voyage dans le temps pour certains lieux avec la fonction « Time Machine » qui permet de remonter le temps jusqu'en 2007. De même, l'entreprise veut en plus de cette visite visuelle, ajouter les sons et bruits à l'image. Le projet « Sons of Street View » se veut d'ajuster le son à l'espace, afin de réellement plonger l'internaute dans un monde différent. Ainsi, en se déplaçant dans l'environnement virtuel, celui-ci va entendre les bruits et sons caractéristiques du lieu. Même si le projet est encore limité à peu de lieux, Google cherche à étendre celui-ci : Amplifon, l'entreprise spécialisée qui a mené ce projet, a mis son logiciel à disposition de tous, dans le but d'inciter certains passionnés à apporter leur pierre à l'édifice.

Même si Google floue rapidement les visages reconnaissables, le passage de la Google car ne passe pas inaperçu et certains peuvent se reconnaitre !

   Il est clair que Google ne compte pas fermer son service Street View, malgré ces intrusions répétées dans la vie privée des habitants. L'entreprise commence seulement à prévenir via des publicités les riverains du passage de la « Google car ».  C’est peu de choses face aux innovations prévues pour la visite virtuelle : s'il est très plaisant de visiter virtuellement des pays étrangers, ça l'est moins quand ça implique de s'exposer aux regards de milliers d'internautes. Que les amateurs de décolletés ou de photos gênantes se réjouissent : cette application a encore de beaux jours devant elle !


Sources :
La Stampa 
La Reppublica
Corriere della sera
http://www.corriere.it/tecnologia/cyber-cultura/14_ottobre_31/foto-scollatura-costa-google-2-mila-euro-monito-privacy-ff6a9a0a-60e1-11e4-938d-44e9b2056a93.shtml
Sole 24 Ore
http://www.ilsole24ore.com/art/tecnologie/2014-04-28/google-street-view-via-sperimentazione-macchine-tempo--101534.shtml?uuid=ABaWmFEB

El mejor whisky del mundo es japonés



El mejor whisky del mundo es japonés

Marie Vanbremeersch y Laure Cadec

Ningún whisky escocés aparece en el Top 5 de la clasificación


El tres de noviembre salió la Biblia del Whisky de 2015 del periodista británico Jim Murray : por primera vez, el mejor whisky del mundo es un whisky de pura malta japonés. Además, ningún whisky escocés aparece en el Top 5 de la clasificación, lo que nunca había pasado desde la creación de la guía hace doce años. En el segundo y tercer escaño llegan dos bourbon americanos : el William Larue Weller y el Sazerac Rye 18 Year-Old. A nivel europeo, un whisky inglés gana el primer escaño.


Jim Murray escribe en el editorial de su guía que el resultado de su clasificación, por el cual probó 4700 whiskies este año, debe llamar la atención de las destilerías escocesas, que tienden a descansar sobre sus laureles. “¿Dónde están los whiskies complejos ? ¿Dónde están las mezclas que ofrecían sorprendentes estratos de profundidad?”, escribe, “Es el momento para cierta dosis de humildad, es el momento de volver a las bases, de darse cuenta que falta algo.”


The Guardian explica que los whiskies japoneses fueron antes el hazmerreír de las destilerías, pero que habían invertido este fenómeno y que ahora ganan numerosos premios. Jim Murray describe el Yamazaki Single Malt Sherry Cask 2013, campeón del año con la excepcional nota de 97,5 sobre 100, como “un genio próximo de lo indescriptible” ya que es “consistente, seco, tan redondo como una bola de billar”.


Este whisky fue creado en barricas de roble de la destilería japonesa más antigua, que fue construida en la región de Kyoto en los años veinte. Para poner el dedo en la llaga de los escoceses, Masataka Taketsuru, que formó parte de los fundadores de esta destilería, estudió en Glasgow antes de volver a Japón con su esposa escocesa… 


Después del whisky y de las mujeres, la próxima étapa para los japoneses podría ser iniciarse en el famoso kilt escocés…


El famoso kilt escocés


Fuentes :