mardi 31 janvier 2017

Un retour aux sources pour la régénération du corps humain


Un retour aux sources pour la régénération du corps humain

Pour fuir un prédateur le lézard peut abandonner sa queue. Et ce qui a de plus étonnant encore est qu’elle repousse en quelques mois. Cet animal comme bien d’autres a cette incroyable capacité de régénérescence. L’Homme serait l’espèce terrestre la plus évoluée mais ses membres une fois amputés ne repoussent pas. Ce n’est pas pour autant qu’il n’a pas de surprenantes capacités régénératrices. Guérir d’une tuberculose très avancée en adaptant son alimentation et sans prendre de médicament c’est ce qu'a réussi Thierry Casasnovas, aujourd’hui à la tête du site “Régénère” sur lequel il confie ses astuces pour se soigner en vivant sainement. Plus banal, après une coupure par exemple, une personne en bonne santé cicatrise rapidement. Vous cédez face à l’envie d’une gourmandise sucrée ? Pas de souci, votre foie est capable de rétablir l’équilibre de votre glycémie sans même vous demander votre avis. Notre corps met ainsi en place des processus de guérison de façon autonome. C’est un pendule qui, après une petite perturbation, oscille mais retrouve naturellement sa position d’équilibre.

Qui n’a jamais rêvé de vivre plus de 100 ans ? Les statistiques montrent que l'espérance de vie tend à augmenter mais vous ne serez pas en bonne santé pour autant. Selon les chiffres de l’Eurostat de 2014, l'espérance de vie en bonne santé en France ne dépasse pas 64 ans. Au-delà nous vieillissons uniquement sous la dépendance à de nombreux médicaments et avec nécessairement une qualité de vie moindre.

Nos médecins exercent leur métier sous le serment d’Hippocrate : soulager la souffrance des patients et favoriser leur santé. Mais la médecine d’aujourd’hui n’a plus grand chose à voir avec celle des temps antiques. Dans une société où on ne veut pas perdre une seule seconde, nous oublions d’écouter les signaux que notre corps nous envoie. Problèmes de peau, maux de tête, fièvre, nous considérons ces messages envoyés par notre organisme comme des symptômes à faire rapidement disparaître à coup de crème, gélule ou sirop.
La médecine moderne occidentale est dite symptomatique, c’est à dire que le médecin a une fonction curative. Cependant, les médicaments prescrits ne font très souvent que masquer les symptômes et n'ont donc qu'un effet palliatif. Et nous les remercions car nous sommes trop pressés pour laisser notre corps se soigner seul. Par exemple, 90% des maux de tête sont dus à une déshydratation. Ainsi, un grand verre d’eau sans Doliprane peut permettre de nous sentir mieux, certes à condition de prendre quelque peu son mal en patience. Le curatif nous force à subir un peu les conséquences de nos choix et incite donc à instaurer une hygiène de vie adéquate, mais le résultat est bien meilleur pour notre santé que la médecine palliative.

Une autre vision est néanmoins possible. En Chine par exemple le médecin doit maintenir l’individu en bonne santé. Il a avant tout une fonction préventive et non curative. D’après Robert Morse, un naturopathe américain qui soigne et régénère le corps humain grâce à une hygiène de vie saine, cela passe par le respect de quatre piliers fondamentaux : une alimentation adaptée à nos besoins, une activité physique raisonnable, une quantité de repos suffisante ainsi qu’une ouverture d’esprit vers une spiritualité au sens large du terme. Une technique qui se rapproche finalement beaucoup plus des piliers de la santé évoqués par Hippocrate.

Effet de mode ou réelle solution à nos problèmes de santé ? Quoiqu’il en soit il est difficile de croire que l’industrie de la santé occidentale ait dit son dernier mot.

Claire Peters & Jeanne Schied